Bonjour à tous, aujourd’hui, je vais vous raconter (bon, je vous previens, c'est un peu long!) :
-comment certains médecins des urgences peuvent être de vrais trous de cul (heureusement, il n’y en a pas beaucoup des comme ça, sinon les gens préfèreraient crever la gueule ouverte !) (Et de toute manière, avec des cons pareils on n’aurait pas trop le choix !!!)
-comment à certains moments j’aurais eu envie de m’arracher la colonne vertébrale avec les dents.
-comment je perds dix neurones par jours devant la télé…
Et pleins d’autres réjouissances du genre…
Donc un samedi matin, je me réveille, je tente de poser un pied par terre, et là, rien, mes jambes ne bougent plus. Du moins, je ne peux pas bouger mes jambes sans avoir des douleurs insupportables dans le dos. Bon, le week-end commence bien.
Au bout d’une bonne demie heure j’arrive à me trainer jusqu'à ma cuisine, l’air de rien, je serre les dents, ça va passer.
Mais au court de la journée, les douleurs s’intensifient. Trop fière pour admettre que j’en chie sa mère, je serre toujours les dents, mais la douleur m’empêche même d’être fatiguée. Je reste donc jusqu'à minuit et demie devant la télé, redoutant le moment ou je devrais me lever.
Ce moment fatidique étant arrivé, je me lève, la douleur et si intense que je ne peux me retenir de crier. Je souffre à un point, comment dire, à côté, accoucher c’est juste du plaisir ! (Et pourtant j’en ai chié !) Je me traine jusqu’au lit, réveillant mon homme qui roupille la bouche ouverte. Lui, sous le coup du réveil et de l’affolement, ce met à me crier dessus en me disant que demain, première heure, on va aux urgences.
Après une nuit atroce, je me prépare pour aller à l’hôpital, enfin « je », non, Gaëtan, parce que je suis incapable de m’habiller toute seule. Bref. Arrivés aux urgences, je passe assez rapidement, on me met sur un lit, une perf de paracétamol dans le bras, on me laisse comme une merde dans le couloir…OK, il n’y a pas assez de place, après tout je n’ai pas de plaies ouvertes, je ne suis pas en urgence vitale, je comprends. Moi et ma grande gueule légendaire on la met en veilleuse et on attend. Jusqu'à ce que Super Connard se pointe, la je l’entends dire à un interne « celle-là (c’est moi ça) tu me la mets en 11»… Et vous savez ce que c’est la « 11 », et bien c’est juste une pièce sans porte on ils entreposent leurs matelas !!! Bon, OK, pas trop de place, je peux comprendre. Mais ce n’est pas fini, l’humiliation continu, la Super Branleur ce ramène, avec sa sale gueule de fouine constipée, et me dit « debout » donc j’essaie de me lever, mais son paracétamol de merde n’aillant fait aucun effet, je ne PEUX TOUJOURS PAS lever mes jambes. Oula ! Ce que je n’ai pas fait ! Super Blaireau doit me prendre pour une junkie en manque de morphine, car la l’entend dire dans le couloir : « Elle NE VEUT PAS SE LEVER (c’est vrai, j’ai une passion pour les urgences, j’y resterais bien la journée tien, j’ai rien d’autre à foutre !) (Connard !) Laissez la ici tant qu’elle ne ce lève pas ! »
Donc ça, ça a un peu réveillé ma grande gueule, et je lâche un « mais quel con celui là ! » Donc quand même soft, hein ?
Et la Super Incompétent arrive comme un boulet de canon dans le hangar a matelas et me dit de ne pas l’insulter vu qu’il ne m’insulte pas ! Le comble ! Je lui demande donc si traiter les patients comme de la merde en sac ce n’est pas les insulter, et sur ça il me répond qu’il y a des gens plus malade que moi ici et qu’on ne vient pas aux urgences pour un SIMPLE mal de dos !!! Je lui demande s’il ne peut pas me faire des radios, il refuse, et me demande si je veux lui apprendre son travail, sur quoi je répond « votre travail, non, mais la compassion et l’empathies, peut être ! » et la, le plus beau de tout, je vous rappelle que c’est un MEDECIN, il me répond « Mais on s’en fout de l’humanité, y’a 140 personnes qui passent par les urgences alors la compassion, on s’en fout ! »
Ça donne envie de ce faire soigner, non ?
Exaspéré par une aussi grosse demande, Méga Trou Du’c se décide à me filé de la morphine. Ce qui est inutile dans mon cas, puisque ce sont des anti-inflammatoires qu’il me faut ! (Finalement, oui, je devrais peu être lui apprendre son taff à ce branleur de mouche !)
Bref, quatre heures et demie plus tard, une infermière ce décide enfin à appeler Gaëtan, qui je le rappelle attend toujours dans la salle d’attente, 4H30 quand même !!! Il arrive, et me trouve en pleurs et complètement choutée.
On rentre à la maison, j’ai toujours aussi mal et en plus j’ai envie de vomir à cause de la morphine, SUPER !!!!
Le lendemain, je vais voir le docteur qui est dans mon village, dés qu’elle me voit pliée en deux, elle me dit « sciatique ! » je lui réponds que non, la douleur est localisé au milieu des reins. Elle me dit :
« -Lumbago alors, vous n’êtes pas allé à l’hôpital ?
-Si, hier, mais…
-Très bien, faites voir vos radios.
-Justement, aux urgences ils ont refusé de me faire des radios…
-QUOI ?!?
…
Donc je lui raconte l’histoire (je ne vous la refais pas, hein ?!)
Elle a regardé mon dos, qui d’après elle ressemble aux routes du Puy-de-Dôme ! Elle m’a prescrit directs des radios et un arrêt de travail.
Le plus beau, c’est le résultat des radios, attention, roulement de tambour pour accueillir comme il se doit l’immense irresponsabilité, l’incroyable incompétence et l’extrême manque de professionnalisme de Super Gros Con…
DOUBLE PINCEMENTS DES VERTEBRES AVEC RISQUE DE HERNIE DISCALE (VOIRE DE DOUBLE HERNIE DISCALES !!!)
Quand mon docteur a vu les radios elle m’a dit : « Là, vous pouvez vraiment le maudire votre urgentiste ! » C’est fait, et sur 5 générations, bien qu’avec une tel tête de con il puisse se reproduire !!!
Donc depuis une semaine mon cul s’est fossilisé dans le canapé, et j’ai découvert comme les programmes TV de la journée pouvais être chiants, heureusement, j’ai la 5 !
Bref, que du bonheur, plus belle la vie !
…
Je vais gerber !
